Les promesses de la Permaculture laissent rêveur ! Aujourd’hui sous l’œil de Paris Agro-tech et de l’Inra une étude tend à démontrer que la Permaculture appliquée à une agriculture de petite surface, 1 hectare environ, permettrait d’obtenir sur 1.000m2 cultivés une production équivalente à une surface cultivée d’un hectare (10.000m2) en bio « conventionnel ». Les résultats étudiés sur ces « micro-fermes » jusqu’à présent sont très encourageants.
Mais au fait qu’est-ce que c’est la Permaculture ?
Vous avez probablement entendu ce mot quelque part. Ces derniers temps tout le monde en parle mais personne n’a vraiment l’air de bien comprendre de quoi il s’agit… Nous allons tenter ici d’éclairer ce sujet passionnant.
“La vision permaculturelle vise à créer des écosystèmes résilients grâce aux interactions mutuellement bénéfiques entre les éléments.”
Steave Read fondateur de l’Université populaire de la permaculture la définie comme “une science et un art qui visent à aménager des écosystèmes humains éthiques, durables et robustes qui s’intégreront harmonieusement avec la nature” .
Si le premier à parler d’agriculture permanente est Manasobu Fukuoka dans les livres « L’agriculture naturelle » et «La Révolution d’un seul brin de paille » ce sont les Australiens Bill Mollison et David Holmgren qui en inventant le mot Permaculture en font un concept, une méthode de conception, une façon de vivre en rédigeant à la fin des années 70 le désormais célèbre « Permaculture 1 – Une agriculture pérenne pour l’autosuffisance et les exploitations de toutes tailles. » Ce premier ouvrage axé essentiellement sur une agriculture pérenne va donner naissance à une vision de vie globale.
David Holmgren la définissait comme un système évolutif et intégré de plantes pérennes, vivaces ou qui se perpétuent d’elles mêmes et d’espèces animales utiles à l’homme. Mais une définition plus actuelle de la Permaculture qui reflète l’élargissement de son champ d’action implicite dans Permaculture 1, est « la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à obtenir une production abondante de nourriture, de fibres textiles et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux.»
Les gens, leurs habitats, ainsi que la façon dont ils s’organisent, sont au centre de la Permaculture. Ainsi, la vision permaculturelle de l’agriculture permanente ou durable s’est peu à peu élargie en culture de la permanence ou de la durabilité.
Les 3 grands principes éthiques sont :
- Prendre soin de la terre (les sols, les forêts et l’eau)
- Prendre soin de l’humain (soi-même, ses proches et la communauté)
- Partager équitablement (limiter la consommation et la reproduction, redistribuer les surplus)
Ce triptyque essentiel est souvent représenté par la fleur à 3 pétales :
Les principes de conceptions :
De là naît la fleur permaculturelle qui suggère les interrelations entre les champs d’application – et la nature évolutive du chemin, qui part du niveau individuel et local pour atteindre le niveau collectif et global.
Une ferme qui pratique le maraîchage bio-intensif et permaculturel sur petite surface en début de saison, ça peut ressembler à ça :
La Permaculture aujourd’hui ?
Le nouveau site internet de l’Université Populaire de la Permaculture (UPP) vient d’être lancé !
L’UPP fait partie du réseau mondial des centres de formation en Permaculture et du réseau permacole français. C’est un réseau décentralisé de concepteurs / formateurs et de lieux de formations et d’expérimentations. Sa vocation est de promouvoir la Permaculture et de participer à son développement dans le monde francophone par son enseignement.
Alors forcément à Réenchanter le monde, on partage naturellement !
Pour en savoir plus, téléchargez :
Vous pouvez également lire cette sélection de livre incontournable :
Et rendez-vous sur le site de l’Université Populaire de la Permaculture